J’ai 37 ans, j’habite à la Mothe-Achard en Vendée.
À 20 ans, alors que j’habitais chez ma maman dans les Hauts-de-Seine, en septembre 2005 un soir, je sens une boule à mon sein droit. Je me dis “bizarre”, la peur m’étreint, le lendemain matin je prends rendez-vous chez ma gynécologue qui me prescrit une prise de sang et une écho. Les analyses ne révèlent rien et l’écho, c’est bénin, donc rien d’alarmant.
Le mois passent mais je constate que la boule grossit et que mon sein a doublé de volume. J’en parle à une amie qui travaille avec un radiologue. Elle me dit de ne pas m’inquiéter, qu’elle va essayer de m’obtenir un rendez-vous rapidement. Je patiente mais dans l’angoisse. Quelques jours plus tard, elle me recontacte en me disant que j’ai rendez-vous le jeudi 27 octobre 2005 à 16 heures. Je vais à mon rendez-vous et les examens s’enchainent : échographie, première mammographie, ponction, prélèvements… Le radiologue me prend à part et me dit « de toutes façons quoi qu’il arrive, je ne vous laisse pas tomber ». Je sors de la clinique à 20 heures pleine de questions.
Je reçois mes résultats quelques jours plus tard. C’est un cancer. Je suis perdue, pleine de questions. J’étais KO avant même de commencer le traitement.
Ensuite commence la dure période de traitement par chimiothérapie du 5 novembre 2005 au 17 février 2006, entre deux, des échographies et mammographies sont réalisées pour vérifier si le traitement est efficace.
Par la suite j’ai eu rendez-vous chez le chirurgien car bien évidemment la chimio a fait son effet mais pas totalement puisque j’ai dû faire l’ablation le 10 mars 2006 et après rendez-vous chez le radiothérapeute en avril 2006 pour commencer les séances de mai à juillet 2006.
Après la chimio, ablation et radiothérapie, me voilà tranquille 2 ans. J’ai ensuite un rendez-vous chez mon chirurgien pour parler de ma reconstruction. C’est décidé, ça allait être par DIEP à l’hôpital Henri Mondor à Créteil le 28 juillet 2008 et qui s’est finie le 12 mai 2012.
Quatre ans de reconstruction, c’est très long… Malheureusement j’ai eu les 5 % d’échec, c’était aussi une sacrée étape mais je n’ai pas baissé les bras et heureusement car aujourd’hui je suis très heureuse de m’être battue jusqu’au bout et d’avoir été très bien entourée médicalement.
Aujourd’hui tout cela n’est plus que du passé, même si je continue à être suivie tous les ans au centre René Gauducheau à Saint-Herblain. Voila pour moi, surtout ne baissez pas les bras malgré les embûches, la douleur !
Aujourd’hui je suis vraiment fière de m’être battue jusqu’au bout, même si j’avoue avoir eu envie d’arrêter à certains moments mais quand je vois le résultat je suis vraiment heureuse. Et je remercie l’équipe médicale d’Henri Mondor (service de chirurgie plastique et mon chirurgien le professeur Laurent Lentieri) de leur travail et leur soutien. »
Céline quelle force, quel courage mais surtout quelle ténacité ! Les parcours médicaux ne sont malheureusement pas toujours aussi simples que nous le voudrions toutes et tous, mais comme tu le dis si bien, il faut se battre et aller jusqu’au bout ! Cela nous fait chaud au cœur de savoir que tu as pu compter sur la présence et l’intervention d’autant de gens bienveillants tout au long de cette aventure de vie. Nous te souhaitons le meilleur pour la suite !
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